Dans cet internat, quatre clans d'élèves hors normes s'affrontent à mort... Choisis ton camp et bas-toi ! |
| | Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] | |
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Artémisia Dariès
Messages : 87 The dead's money : 21005 Date d'inscription : 19/10/2012 Age : 27
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| Sujet: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Dim 21 Oct - 14:41 | |
| Le calme, c’est vraiment quelque chose d’appréciable, plus un seul bruit dans les multiples couloirs que j’empruntais. Malheureusement lorsque je parle de calme c’est un calme vivant puisque du côté des morts ça ne l’ai jamais alors même si je voulais libérer mon esprit en profitant du silence ça m’était impossible. Hitomi, cette revenante qui ne me quitte plus depuis que je suis au Japon est un vrai moulin à parole et comme les morts n’ont jamais sommeil, il y a certaine nuit comme celle-ci où je ne peux même pas fermer les yeux pour essayer de me reposer. Je connaissais pratiquement tout de sa vie depuis le temps mais elle arrivait toujours à me surprendre.
Je m’arrêtais devant une fenêtre en regardant mon reflet constatant avec lassitude que mes yeux était souligné par des cernes dû à la fatigue… je ressemblais vraiment à un cadavre et ça n’avait rien à voir avec le fait que je me suis faite passée pour morte, j’ai toujours eu ce teint pâle dû à ses innombrables années passé enfermé dans un hôpital ou en cours. Je tirais légèrement mes yeux pour dissipé mes marques de fatigue lorsqu’une réflexion désagréable d’Hitomi se manifesta entre deux phrases de son histoire. Elle ne faisait que me faire remarqué ce que je me disais moi-même que j’avais un visage cadavérique… Venant de sa part ça ne me surprenait pas mais ça me faisait quand même mal de l’entendre. Finalement elle enchaîna même sur un reproche qu’elle tenait à me faire depuis le début de la soirée.
« Tu devrais rester en garçon, là si jamais on te voit tu vas t’attirer des ennuis et pis le teint plus mate d’Elefseus cacherait tes horribles cernes »[Hitomi, esprit]
Compassion… c’est un mot qu’elle ignorait, elle disait les choses telle qu’elle les pensait sans penser aux conséquences, elle avait poussé une personne au suicide comme ça c’est du moins ce qu’elle m’avait raconté en rigolant. Je poursuivais mon chemin jusqu’au bâtiment secondaire au deuxième étage, ouvrant une fenêtre afin de pouvoir profiter de cette douce brise de la nuit. C’était insignifiant mais ça me permettait de retrouver ma pâleur puisque mes joues avaient prit une couleur cramoisie par la colère. Hitomi était très agaçante, elle parlait tout le temps mais n’écoutait jamais. D’un autre côté, lorsqu’elle m’avait aidé, ça m’était toujours apporté plus d’ennuis qu’autre chose… heureusement, je pouvais compter sur Jean même s’il était français et qu’il ne connaissait pas un mot de japonais. Au moins, c’était une personne de confiance qui m’accompagnait depuis des années. Je m’assis sur le bord de la fenêtre et me tournais de façon à ce que mes jambes se balancent dans le vide, tout en pouvant profiter de la pleine lune. A ce moment précis, où tout les éléments étaient présents pour me ressourcer j’entrepris de dire enfin à Hitomi ce que je pensais de ses bavardages…
« Tu peux te taire oui ? J’aimerais profiter du silence » [Parle en grec]
Quelques secondes de silences en suivirent, juste assez pour qu’on puisse entendre la voix d’un surveillant qui demandait s’il y avait quelqu’un. Il ne devait pas être loin et je n’avais aucun envie qu’on me trouve dans un couloir, je regardais en me basculant en arrière s’il était vraiment si proche que ça et me ravisait en voyant une ombre au fond du couloir. Sur le moment je ne savais pas quoi faire pour éviter ce qui me semblait inévitable mais la voix de Jean me sauva pour la énième fois, il se trouvait en bas du bâtiment lorsqu’il me demanda de sauter du bord de ma fenêtre. En même temps c’était soit ça soit je devais m’expliquer auprès de je ne sais qui sur ma présence ici dans une langue que je ne comprends toujours pas.
« Hitomi… s’il te plait » [parle en grec] - Compris ! [Hitomi, esprit]
Je me laissais tomber sans me soucier de ma jupe, de toute manière j’en avais pas eu le temps lorsque je sentis les mains de Jean et d’Hitomi me retenir de la chute, chacun d’eux avait une mains sur ma cuisse et contre mon dos. Ils me relâchèrent de façon à ce que mes pieds touchent enfin le sol tant espéré.
« Merci… » [parle en grec (toujours)]
Cette fois-ci je m’en sortais bien, je remettais ma jupe correctement avant de me décider de m’assoir sur quelques choses de plus confortable que le bord d’une fenêtre, un banc. Jean restait très silencieux alors qu’Hitomi recommençait à jacasser comme une pie. Pour ma part, même en leur compagnie, je me sentais seule. Au départ je regardais la lune puis au final mes pieds, enfin mes bottes. Je faisais bouger mes pieds, juste pour m’occuper en me demandant si j’avais vraiment gagné ma liberté en me faisant passer pour morte ? En même temps, je ne l’étais pas totalement sous la forme d’Elef je pouvais vivre mais mon incapacité à parler le japonais me posait toujours problème… surtout qu’Hitomi était bien la dernière personne qui m’enseignerait ce qu’il faut. Puis plus un bruit… la revenante se taisait enfin mais pourquoi ?
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| | | Inno' Festinius Nero
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| Sujet: Re: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Mar 23 Oct - 21:33 | |
| La nuit. Une fois de plus la nuit était venue et avait pris possession du monde que je pouvais voir, lors de ce rituel immuable qui durait déjà plus de deux millénaires. Et, comme souvent, avec la nuit venait un certain ennui: lorsqu'il vous est impossible de dormir et de rêver, comment allez-vous passer vos nuits? 8 heures. La nuit durait au grand minimum huit heures chez les autres personnes, profitant pour la plupart d'un sommeil réparateur dont j'avais, et depuis longtemps oublié la sensation et l'effet, et ces huit heures représentaient un tiers de la journée totale. Ce qui veut dire qu'un tiers de ma longue vie était dédié uniquement à l'ennui sauf si je trouvais de quoi occuper mes nuits mais, dans cette école, il n'y avait pas forcement grand chose de passionnant la nuit. A part, certaines fois, ces jeux de gamins imitant la guerre, sans que la violence de celle-ci ne soit proche de celle de la vraie guerre. Comme lors du troisième Reich, par exemple. Et je n'avais pas besoin d'y avoir participé pour le savoir...
C'était donc sans le moindre étonnement de ma part que je me retrouvais là, allongé dans un arbre de la cour à compter les étoiles et à me demander si elles représentaient une source d'intérêt quelconque. Le principe avec ces étoiles, c'est qu'elles sont jolies donc bon, passer une nuit en bonne compagnie avec de jolies étoiles, c'est pas nécessairement mauvais. *Sauf que là, ces étoiles, elles sont ennuyantes à compter et à tourner, comme si elles se croyaient tout permis.* Non, en réalité j'avais totalement faux. Ces étoiles étaient plutôt énervantes, vu l'ennui qu'elles me causaient. Non mais vraiment... Une telle obstination à ne pas rester en place pendant que les comptaient, ces étoiles filantes, si jamais je les trouver, j'allais les tailler en pièce! On en me la fait pas à moi: attendre sagement d'être comptée est la moindre des choses, n'est-ce pas?
Un mot de grec moderne me parvînt aux oreilles et inconsciemment, je me mis à penser dans cette langue et a compter les étoiles dans celles-ci jusqu'au moment ou, par le plus grand des hasards {= parce que rester en équilibre, c'est chiant}, je finis par tomber de ma branche en direction du bas, sur le banc. Ou tout du moins je pensais que c'était un banc mais un banc mou, c'était nouveau. Relevant la tête, j'aperçus le visage d'une jeune fille, sous moi et je ne pus m'empêcher de dire, sautant de joie, ou plutôt serrant de joie la jeune fille dans mes bras:
"Oh? Encore une étoile et cette fois elle ne bouge pas du tout! Enfin de la politesse!"
Mouais bon... En y réfléchissant bien, ma réaction était étrange mais, après tout, je n'avais qu'à changer le sens des mots pour qu'elle soit normale donc il n'y avait aucun problème n'est-ce pas? A part le fait que, maintenant, j'avais compter une nouvelle étoile mais qui était vivante, ce qui voulait dire que je m'étais trompé de catégorie... Non mais vraiment... Comment est-ce que j'ai fait pour confondre une être humain et un astre? je suis tombé la tête la première ou quoi? Ah ouais, en fait, c'était bien ça... J'étais tombé le tête la première... |
| | | Artémisia Dariès
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| Sujet: Re: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Mer 24 Oct - 20:14 | |
| Le silence, c’était apaisant de ne plus entendre les esprits durant ne serait-ce que quelques secondes mais ça ne dura pas. Voilà qu’Hitomi se mettait à parler avec Jean qui semblait aussi désespéré que moi dans cette situation, elle en avait jamais assez de raconter ses histoires à dormir debout. Je fermais les yeux un instant en ignorant ses incessants bavardages lorsque la voix de Jean me fit sortir de mes pensées en sursaut.
« Misia !! Attention !!» [Jean]
En quelques secondes à peine, je levais les yeux dans la direction que m’indiquait l’esprit découvrant une masse qui allait inévitablement me tomber dessus. En voulant voir ce qu’il m’arrivait je m’étais pratiquement allongée sur le banc mais après le choc, je l’étais complètement, allongée sous un inconnu ? Aucun bruit de craquement, je supposais que je n’avais rien de casser, ouvrant lentement les yeux en gardant mes mains sur mon visage que j’avais caché du danger je découvrais une chevelure blanche qui se releva légèrement juste le temps qu’il me fallut pour voir son visage. Mon cœur battait anormalement vite, lui qui était habitué à battre au ralentit ou à s’arrêter, je sentais la chaleur de mes joues aux bouts de mes doigts constatant que je devais rougir de cette situation plus que gênante. De la gêne ou de la colère, je ne savais pas vraiment ce que je ressentais à ce moment précis mais j’étais sûre d’une chose, il était trop prêt de moi !
Ça ne s’arrêta pas là, le jeune homme me serrait d’un coup contre lui en disant quelques choses d’étrange, d'autant plus qu'il l'avait dis en grec, j'aurais jamais cru entendre un élève de ce pensionnat parlant dans la même langue que moi. ça ne changeait rien au fait que je n'étais pas une étoile mais la comparaison était assez flatteuse. Forcément ça n'arrangea rien à la couleur cramoisie de mes joues à ce moment précis. Plus j'y réfléchissais moins je comprenais pourquoi il me disait ça et encore moins si c'était un compliment ou s'il s'était cogné la tête en tombant.
Abasourdie, je lançais un regard vers mes fantômes, l’une se tordait de rire alors que le regard de Jean emplit de dégoût m’insupporta au point que je me décidais à me libérer de cette posture plus qu’indécente. En même temps, je n’oubliais pas que de son vivant Jean avait été un noble même s’il avait été injustement accusé de sorcellerie il en restait pas moi attaché à ses principes, l’un d’eux était contre voir deux corps du sexe opposé l’un contre l’autre… Il faut dire aussi qu’il s’est toujours comporter comme un père pour moi donc il était peut être normal qu’il réagisse de cette façon ? Comme si je l’avais voulu ! Même si c’était qu’un regard, j’attachais une certaine importance à cet esprit car il m’accompagnait depuis le début de ma vie pratiquement.
Je mettais mes mains sur les épaules du jeune homme dont le corps était aussi froid que le miens en plus, enfin je levais mon genoux près du dossier du banc pour bousculer le jeune homme sans me soucier qu’il fasse une mauvaise chute. Je me relavais aussitôt du banc en prenant mes distances avec le jeune homme que je pouvais voir de la tête au pied cette fois-ci.
« Άχθος αρούρης ! » [ Parle en Grec]
[traduction : Très vieille expression homérique (Iliade) faite de deux mots grecs presque disparus depuis l'époque mais qui, incroyablement, se conserve en grec moderne. Littéralement traduit, ça signifie "poids de la terre", métaphoriquement, ça indique un "homme inutile", un "bon à rien", ce qui veut dire que même pour la Déesse de la Terre c'est un poids trop lourd à charrier...]
La colère que je ressentais se dissipait et Hitomi n’y était pas pour rien lorsqu’elle me susurra que j’avais encore parlé en grec à une personne qui ne pouvait peut être pas me comprendre, quoi qu'il avait bien parlé en grec au préalable? Mais elle avait raison, on est au Japon c'était peut être la seule phrase qu'il connaissait dans cette langue. Mon visage reprit une couleur cramoisie alors que je m’étais l’une de mes mains sur ma bouche. Si je m’étais retenue de dire des idioties j’aurais pu passer pour une muette, ça aurait mieux valu. Evidemment, la revenante se proposa pour engager la conversation avec le jeune homme mais je ne pouvais pas m’y résoudre, elle allait me mettre dans une situation encore plus déplorable. Je laissais la situation ainsi, je ne pouvais plus revenir en arrière.
Je ne trouvais rien à dire en japonais pour me faire comprendre mais je ne pouvais pas me rabaisser à l’aider comme ça et m’excuser ? Il en était hors de question c’est lui qui m’est tombé dessus *même si je l’ai poussé au sol après…* ! Je me forçais quand même à poser une question plus ou moins gentille en japonais tout en gardant une distance avec lui.
« Ça va ? » [Parle en japonais]
Je m’attardais sur l’apparence de la personne devant moi vivant ou mort ? Sa peau était aussi pâle qu’un mort, son visage marqué par d’innombrables cicatrices qui laissaient présager qu’il avait vécu de grande bataille même si ça semblait impossible pour un vivant mais surtout je pouvais me tromper. Ni Hitomi qui s’amusait de la situation ni Jean qui avait prit ses distances depuis l’incident, ne m’aida à connaître la vérité alors même si ça devait me faire passer pour une folle j’entrepris de le demander franchement.
« Tu … Tu es un mort ? » [Parle en japonais]
Je m’exprimais comme je pouvais en japonais mais sans avoir les mots pour entrer les détails mais surtout je craignais qu’il réponde avec des mots qui dépassent mes connaissances puisque ma traductrice était quelques peu déjantée.
"Question ridicule... s'il était mort je ne passerais pas à travers !" [Hitomi] dit-elle en passant de la parole à la pratique.
Je la fixais du regard dans son aller-retour sans retenir un soupire, puis je reportais mon attention sur le jeune homme en ignorant mes revenants, qui commençait aussi à m’agacer.
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| | | Inno' Festinius Nero
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| Sujet: Re: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Mar 30 Oct - 23:16 | |
| Ses mains, plutôt froides, agrippèrent pour me repousser du banc: première impression ratée! Vive moi! Enfin bref, lorsque j'avais entamé ma nuit, aujourd'hui, je ne m'attendais pas le moins du monde à ce qu'une tomate me renverse d'un banc... D'ailleurs, j'aurais probablement guillotiné n'importe quel personne qui me l'aurait dit. Mais pas parce qu'elles me l'auraient dit, bien entendu. Juste parce que... *Ce serait amusant, et puis voila, hein.* Enfin bref, je me laissais faire et gagnait sans problème aucun la terre ferme, me relevant pour observer l'indienne que j'avais en face de moi.
En y regardant avec attention, il traversait que c'était, en réalité une jeune fille blanche, et non pas une indienne et que la situation de tout à l'heure avait du la troubler au point de la transformer en fruit. A cet âge on n'était pas habitué à ce genre de postures, même si, depuis le temps, de nombreuses choses avaient changées. Après tout, moi, je ne lui donnait que 16 ans, même si, dans le temps, elle aurait aisément pu passer pour une adulte mais j'étais la preuve vivante qu'estimer l'age pouvait être très difficile...
« Άχθος αρούρης ! »
Oh tiens? Ca... C'était une insulte en grec ancien... Non mais, on se fichais de moi, je n'avais rien fait du tout! Je lui étais tombé dessus, pas la peine de me rendre inutile comme ça juste à cause d'une telle raison. Même si moi je l'aurais fait. *Tu es si grand que même la déesse de la Terre ne peut pas te faire bouger! Réjouis-toi, Innocentius!* Ah? Alors, en réalité, c'était un compliment? Bien, dans ce cas... Je fis donc la révérence, acceptant et respectant le compliment. Parce que, suivre les bonnes manières, ça pouvait être intéressant aussi, tout comme la socialisation, il ne fallait pas croire le contraire et être un porc, hein... {Kyana, c'est pour toooa /Sbaff/}
Une fois cette révérence faite, j’acquiesçais , en grec moderne et ancien, ne sachant lequel employer, et finissant par utiliser une dizaine de langages, en passant par le français, l latin et le tchèque...:
"Je vais bien, merci."
« Tu … Tu es un mort ? »
Venant d'une jeune fille dont le teint, ayant repris sa teinte habituelle,était devenu presque aussi blanc que le mien, cela relevait de la plaisanterie mais je me devais d'y répondre, n'est-ce pas? En plus, le japonais hésitant de celle-ci comportait une petite erreur, prouvant qu'elle n'avait pas l'aire de maîtriser cette langue. Grec alors. Soulevant mon T-shirt pour laisser entrevoir mon corps plein de cicatrices et de points de suture, en particulier au niveau du cœur, je répondis avec un sourire:
"Je suppose que je dois être mort, depuis ces 2127 années de vies, non? Et que dirais-tu d'y goûter aussi, à la mort, même provisoirement?
Bon, okay... Ce n'était pas le truc le plus sympa pour socialiser mais bon... Moi, je voulais tuer quelque chose puisque cela faisait un temps fou que je me retenais. Donc que ce soit, ou pas une gentille petite fille et bah... C'était tant pis. Tout les Hommes naissent libres et égaux. Un truc de ce genre. En tout cas, je respectais le principe à la lettre, en ne discriminant personne. Dans ce cas là aussi.
Ouvrant avec attention mes points de sutures de mes doigts, jusqu'à laisser entrevoir mes entrailles, je modifiais la taille et la résistance de mes muscles pour empaler la jeune fille pendant que mes organes se rependaient sur le sol et que je mourrais, mon esprit quittant mon corps, l'espace de trente minutes, pour...
Et voila que je me retrouvais dans le monde des âmes. Enfin le monde des morts. Ou aussi le monde des vivants? Enfin qu'importait sauf que nous avions visiblement deux spectateurs. Je m'amusais à regarder leurs réactions pendant que la jeune fille se remettais de ce qui lui arrivait. |
| | | Artémisia Dariès
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| Sujet: Re: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Jeu 1 Nov - 17:32 | |
| Ma question était pourtant simple, est-ce qu’il allait bien après être tombé au sol pourquoi se sentait-il obligé de me répondre dans un mélange incompréhensible de plusieurs langues. Il était quand même étrange et encore ce n’était que le début. Le jeune homme qui m’avait enlacé comme un simple gamin sur ce banc levait son T-shirt, dévoilant son torse recouvert de cicatrices, comment est-ce qu’il avait pu se faire tout ça… Je restais à fixer chacune d’elle notamment celle près de son cœur qui était, me semble-t-il, beaucoup plus grave que les autres. C’est à ce moment là, juste avant que ce dernier prenne la parole que je sentis un esprit m’aggriper le bras en me murmurant qu’il fallait qu’on parte tout de suite comme si le pire m’attendait en restant avec le jeune homme. D’après cette réaction que je jugeais excessive, je supposais que Jean était quelques peu effrayé. Je me décalais sur le côté pour qu’il me lâche sans passer pour une folle non plus qui éviterai vraiment le contact avec un être imaginaire.
Puis, j’écoutais le jeune homme qui, cette fois-ci, parlait un grec plus que convenable… en fait il parlait très bien grec alors pourquoi m’avait-il fait ce charabia auparavant ? Ah ! Mais j’y pense, il avait dû comprendre mon juron du début, enfin même si c’était plus un qualificatif déplaisant. Bref… il confirma qu’il était mort hors je savais déjà que ce n’était pas le cas, Hitomi me l’ayant prouvé sans retenue en traversant le jeune homme. Cependant, il semblait être mort depuis 2127 années d’après ses dires, c’était impressionnant et peu croyable pourtant toutes ses cicatrices confirmaient ses paroles. Après tout je ne voyais pas comment il pourrait avoir autant de blessure en ayant le même âge que moi ou un peu plus donc il devait être immortel ou un truc du genre… Incroyable mais pas surprenant, je ne pouvais pas être la seule sur Terre à avoir des pouvoirs quand même, c’était un peu rassurant. Il enchaina avec la suite de sa phrase qui m’interpella surtout une chose que je répétais à haute voix.
« Mort provisoire ? »
Mon interrogation fut vite coupée lorsque je le vit ouvrir de lui-même l’une de ses blessures, voyant son index faire céder chaque fil jusqu’à que j’entrevoie ses entrailles. Jean me reprit par la main en me tirant mais j’étais resté paralysé par le spectacle, me demandant comme un jeune homme qui ressemblait vraiment à un cadavre pouvait encore être en vie et ouvrir une blessure telle que celle-ci sans en ressentir la moindre douleur ?
« Misia, partons ! »[Jean]
Quel froussard, ce n’est pas comme s’il allait vraiment me tuer si ? Contre toutes attentes ses muscles se développèrent rapidement, je n’aimais pas du tout ce qui se préparait et faisait pousser une rose d’un rouge sanglant dans ma main droite puis au moment où je vis un os venir droit vers moi je lançais ma rose vers le jeune homme, qui se planta au travers de sa gorge mais ça ne changea rien au résultat. Un os ? Oui un os du jeune homme m’avait transpercé le cœur, posant mes mains sur l’arme qui allait vraiment me tuer je relevais mon regard vers l’assassin alors que j’entendais encore Jean crier mon prénom comme si c’était la fin du monde. Je ne pouvais pas expliquer cette haine qui me rongeait de l’intérieur tout comme chaque mouvement que je faisais avec cet os en travers de mon corps… puis je sombrais sans même réussir à prononcer un seul mot de haine. De plus, je voyais mon meurtrier dans un piteux état, il allait surement sombrer dans la mort également. Puis lorsque je tombais les genoux au sol avant de finir allongée inerte au sol je me demandais à quoi ressemblait vraiment la mort ? Est-ce que j’allais vraiment avoir la paix comme le promette toujours les vivants ?
Je déchantais encore en entendant des voix comme si j’étais toujours en vie ?
« Crétin arrête de crier ce n’est pas comme si tu n’allais plus la voir, c’est plutôt drôle elle va être comme nous maintenant, » dit-elle en se retenant de rire [Hitomi]
« Nan, elle est morte, sa vie entière est gâchée par cet homme, que dis-je, ce monstre impitoyable qui mériterait de rôtir indéfiniment dans les flammes de l’enfer ! répliqua [Jean]
J’ouvrais les yeux et me relevais en me sentant étrangement légère puis je découvrais mon corps mort sur le sol. Le visage de ma mort, les yeux fermé, une légère larme au bord de mon œil droit, du sang sur le coin de ma lèvre et le teint blafard qui n’avait plus une once de couleur, pour ce qui était vraiment de mon corps il était recouvert de boyau, de sang et j’en passe, la vue de cette scène aurait terrorisé les dieux eux-mêmes. Une mort répugnante puis je regardais plus loin et vit… en fait rien, le jeune homme, celui qui m’avait tué n’était plus rien ou alors il était partout à vous de voir.
Décevante, la mort était décevante, même en étant un esprit je devais supporter ses charognards d’esprit, je ne pourrais jamais être tranquille ? Pouvoir penser par moi-même sans avoir leurs avis sur tout. Je sentis, Jean se rapprocher de moi et je le repousser sans pouvoir le toucher. Pourquoi ? J’en appellerais presque Hécate pour m’emmener tout droit vers le Tartare ou même auprès d’Hadès, qu’importe. Si mourir voulait dire errer avec ceux qui partageaient ma vie, non ! Bref, je relevais enfin els yeux de la scène d’horreur qu’était ma mort pour découvrir l’esprit de mon assassin, sur lequel mon ami Jean s’était jeté… les esprits sont stupide. Hitomi se tordais de rire alors que Jean donnait des coups inutile au jeune homme, ça lui passait au travers sans relâche. Je croisais les bras autant contrarié par la perte de ma vie que par l’impuissance de mon ami revenant. Qu’est-ce que je pouvais lui dire ? Je lui en voulais puisqu’il m’avait arraché injustement ma vie mais je n’étais pas sotte au point de lui sauter dessus pour le supplier de me rendre ma vie, contrairement à d’autre. Le rire d’Hitomi me cassait les oreilles tout comme les jurons plus que noble de Jean envers Monsieur le Tueur, puisque je ne connaissais même pas son nom ! Je finis par craquer complètement …
« Ça suffit !! Toi arrête de rire comme une bécasse ! Et toi, Jean Rosace, c’est indigne de toi de te laisser envahir par la haine ! Cessez vos enfantillages maintenant ! »
Voilà c’était dit… ça faisait du bien de ne plus entendre pendant quelques secondes, il ne me restait plus qu’à m’expliquer avec le charmant jeune homme qui avait osé m’ôter la vie ! J’aurais voulus lui demander pourquoi mais j’avais l’impression qu’il n’existait pas de raison alors je me contentais d’ironiser la situation.
« Satisfait ? J’ignore même ton nom mais tu finis par être l’heureux destructeur de la seule chose j’avais, ma vie. »
Contrariée, ça oui je l’étais et au plus au point, même si grâce à ça je savais que la mort ne me permettait pas de ne plus voir les autres esprits ? Puis je vis Hitomi se dresser entre moi et le jeune homme sans aucune gêne.
« A mon tour ! Même si c’était très amusant pourquoi l’as-tu tuée petit épouvantail ? » [Hitomi]
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| | | Inno' Festinius Nero
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| Sujet: Re: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Dim 2 Déc - 21:50 | |
| La mort. Ça faisait un certain temps que je n'avais pas été mort. Ou un certain temps que je l'étais, au choix et ce fut pour cela que je fermais un instant mes yeux, pour sentir le monde autour de moi à travers moi-même. Pendant ce temps, les pitoyables fantômes étaient en train de crier, m'insultat alors que j'étais innocent de tout ce dont ils m'accusaient et ça, je n'allais pas le leur pardonner tout de suite. Mais je n'allais pas pour autant répondre en l'instant: ce serait bien plus amusant de voir leurs visages stupéfaits. Pauvres fous, va... *C'est si vicieux et sadique, ce que tu t'apprêtes à faire, Nero... Je suis fier de toi, fier de moi !*
Abordant un sourire et gardant les yeux clos, je laissais l'un des esprits m'attaquer, passant à travers moi à chaque fois... Complétement indifférent à mon environnement et savourant déjà ma douce et future vengeance comme il se le devait, je faillis oublier jusqu'à l'existence de la jeune fille si celle-ci ne m'avait pas rappelé à l'ordre en me parlant. Ouvrant les yeux et contemplant la scène qui s'étendait devant moi, je laissais mes lèvres former un sourire joueur en annonçant la brutale vérité à ces esprits, se méprenant tous, avec une voix qui ne laissait pas la place aux contestations.
"-Je plaide innocent. Après tout vous m'accusez tous d'un meurtre qui n' a pas eu lieu, avant même de chercher à comprendre quoi que ce soit. A par toi, jeune fille, qui ne me le reproche pas avec autant de vigueur et, moi, Innocentius Festinius Nero t'en suis reconnaissant."
Me retournant, je dévisageais l'esprit d'un homme, sans doute européen et qui avait du se prénommer Jean Rosace, puisque c'était ce que j'avais entendu. Lui adressant l'un de mes sourires vicieux, je fis un pas vers lui alors qu'il avait enfin arrêté de m'agresser, se contenant et, d'un ton hautain, lui reprochait:
"-Toi, là ! Jean Rosace ! Coment as-tu osé lever la main sur un innocent et, qui plus est, sur l'un des ancêtres de ton pays, d'une noblesse qui surpasse donc même celle de tes rois ! Je ne compte pas le laisser passer comme cela, très cher."
Après cette phrase dont la fin avait échappé à ma propre volonté, je levais la main, regardant Jean et l'agrippai par le ventre avant de le soulever et, devant son visage visiblement surpris, l'envoyer dans le mur d'en face dans lequel il s'écrasa, avec un gros bruit de craquement, ne passant pas à l'intérieur pendant que, d'une voix riante j’annonçai:
"-Pourquoi ce visage étonné, monsieur. Si je vous vois, vous et le mur, il est parfaitement logique que vous soyez matériel et vous preniez ce mur de plein fouet, n'est-il pas ?"
Retrouvant le sourire, je me retournai vers les deux jeunes filles et, m'adressant à la première, celle qui était visiblement morte depuis longtemps, lui demandant si elle voulait ou non finir comme Jean avant de me tourner vers la jeune fille sur laquelle j'étais tombé et, avec un voix douce, de dire, m'amusant à la laisser dans l'ombre:
"-Bon, alors je n'ai pas volé ta vie. Certainement pas. Maintenant que tu sais cela, envisagerais-tu de me dire ton nom et de calmer ces idiots à ma place ?" |
| | | Artémisia Dariès
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Votre pensionnaire... Groupe: Hell Puissance: (50/100) Pouvoirs: Donne vie aux objets, Contrôle des roses, Double apparence, Contact avec les fantômes et possession, Vie prolongée |
| Sujet: Re: Au beau milieu de la nuit... [ Inno ] Mer 5 Déc - 21:47 | |
| Il ne tarda pas à réagir, expliquant dans un premier temps qu’il était totalement innocent et que par conséquent les esprits, surtout Jean, l’avait accusé à tort. Ce qui me surprit un peu c’est qu’il rajouta qu’il m’était reconnaissant de ne pas lui reprocher ma mort avec autant de vigueur. En même temps, je ne savais pas si je devais lui en vouloir ou non et pis au final j’y avais trouvé un intérêt… voir si même morte je serais avec ses esprits complètement délurés qui passent leur temps à m’attirer plus d’ennuis qu’autre chose… J’en avais encore la preuve. Puis je devenais spectatrice de la petite « vengeance » du jeune homme, celui-ci envoya avec une force incroyable Jean contre un mur. Le visage déconfit par la douleur et la surprise le rendait pitoyable, même si je l’appréciais comme un frère, je ne pouvais que constater sa faiblesse. D’un autre côté ça pouvait être effrayant, l’homme qui se présentait sous le nom d’Innocentius Festinius Nero été capable de faire souffrir un esprit juste parce que ce qu’il voyait était forcément matériel ? C’est du moins ce que je compris de ses paroles. En réunissant les informations que j’avais entendues du jeune homme, confirmé par ses dires une nouvelle fois, je supposais qu’il avait vraiment 2127 ans… Est-ce qu’il y avait vraiment une seule faiblesse chez lui ? Il transformait ses os en arme, il envoyait sans le moindre effort un mort contre un mur et il était probablement immortel, même si ça semblait impossible mais apparemment dans ce pensionnat, les pouvoirs rythmaient chaque journée.
Hitomi avait perdu son regard fier en allant aider son ami à se relever, en y regardant de plus près, elle semblait encore plus pâle qu’avant, bien plus qu’une simple défunte. Encore plus surprenant, elle ne rigolait plus du tout lorsqu’elle se mit derrière moi en regardant le jeune homme qui en arrivait à me demander mon nom. Un peu distraite par le silence ambiant, je n’entendis que vaguement l’esprit me conseiller de ne pas lui répondre et de m’enfuir au plus vite. Ah… même Hitomi avait peur ? Cette femme qui se vantait depuis des mois même des années d’avoir volé les yeux d’une autre dans un moment de folie. C’était incroyable, faire souffrir les autres, ça lui plaisait mais quand elle découvrait qu’elle pourrait aussi souffrir, là elle se cachait derrière moi… Pendant tout le temps où elle était derrière moi, elle détaillait du regard le jeune homme qui lui avait réapprit ce qu’était la peur.
Puis, Jean arriva à nouveau à mes côtés même si, il avait déjà été envoyé une fois contre un mur il n’était pas vraiment calmé, il voulut me mettre en garde mais vraiment sans aucune discrétion. Je devinais facilement qu’il allait encore être insultant envers Innocentius. Pourtant, c’était un ancien noble qui avait beaucoup de retenu et pour qui les bonnes manières étaient primordiale alors je ne comprenais pas tout ses emportements. Cependant, il reprit d’une voix calme avant de monter vers un ton plus haineux à l’égard du jeune homme.
- Misia… Ne fais pas confiance à ce … !! [Jean] - Ça suffit Jean ! [Misia]
Cette fois-ci je ne le laissais pas terminer, après tout à part mettre en colère le jeune homme ça n’allait rien faire. D’autant plus que s’il était aussi innocent qu’il l’avait dit au départ ce n’était pas juste. Enfin… il était de toute façon trop tard pour penser à la vengeance ou je ne sais quelle idiotie. Une fois le silence revenu, je m’avançais de quelques pas vers le jeune homme sans prêter la moindre attention aux avertissements de mes amis esprits, si on peut les considéré comme amis… La question était est-ce que je donnais ma véritable identité, après tout Artémisia Dariès est morte le 18 juin 2012 alors est ce que c’était vraiment judicieux de révéler mon nom et prénom… Après une courte réflexion, je ne voyais pas en quoi le fait qu’une seule personne le sache change quelques choses alors, si je ne le disais qu’à lui, ça irait ? Tant pis, je n’avais étrangement pas envie de lui mentir, je n’en connaissais pas la raison donc pourquoi ne pas suivre mon instinct. On verra bien où ça me mènera.
« Artémisia Dariès. Pour ce qui est de les calmer, je crois que tu n’as pas besoin de moi pour ça, je ne les ai jamais vu aussi… apeurés.» [Misia]
Je les entendais encore derrière moi, à bonne distance, ça ne semblait pas du tout leur plaire que je prenne la décision de me présenter au jeune homme. En réalité, ils auraient sûrement préféré que je les suive n’importe où du moment que c’était loin de lui. Ils ne lui faisaient pas confiance du tout. Hitomi était la plus préoccupante, elle se faisait discrète, frissonnait presque à chaque mot du jeune homme depuis qu’elle l’avait vu faire du mal à Jean mais j’avais l’impression que ce n’était pas la seule chose. J’avais comme l’impression que lorsqu’elle avait été plus proche d’Innocentius, elle avait dû voir un truc puisque maintenant elle se mordait l’ongle du pouce en murmurant à Jean ce qu’elle pensait.
"... j'ai dis emblème espèce d'idiot !"[Hitomi] "Quoi?!..." [Jean]
Je me retournais juste un instant pour savoir si je ne me faisais pas des idées mais non… en plus de ça, maintenant les deux restaient éloignés en grimaçant, leurs visages passant du bleu au blanc. Finalement, les deux esprits revenaient près de moi, ce qui était surprenant puisque j’avais cru voir de la peur dans leurs regards face au jeune homme… Je les regardais respectivement, remarquant qu’ils regardaient fixement la main gauche d’Innocentius puis leurs regards revenaient vers moi, enfin plus précisément au niveau de mon cou, mon pendentif peut être ? Non, je n’en voyais pas la raison. Au final, ils se reculèrent dès qu’ils avaient terminé de regarder je ne sais quoi… Ils étaient encore plus fous que d’habitude ? Le problème c’était surtout qu’ils ne disaient absolument rien à voix haute et qu’ils étaient beaucoup plus pâle qu’avant donc pour des morts c’est quand même inquiétant.
« A quoi vous jouez ? »[Misia]
Pour réponse je n’avais que leur silence… Du coup, involontairement, je faisais une mine un peu boudeuse avant de reporter mon attention sur celui que je pouvais considéré comme mon assassin encore non ? Je devenais légèrement rouge en me rendant compte de la tête que je faisais juste parce que ces fichus esprits m’avaient contrariée… Je revenais d’un seul coup sur le sujet précédent en ignorant mes démons.
« Si tu ne m’as pas volé ma vie alors c’est ce que tu voulais dire par goûter à la mort provisoirement ? Si c’est ça, c’est un pouvoir étrange mais épatant. » [Misia]
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