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 Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]

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Kusaba Hanabi

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MessageSujet: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeDim 11 Nov - 12:24

Une bien belle journée que voici, et je compte bien en profiter pour être franc. Ça ne fait pas si longtemps que je viens d'arriver et j'ai quelques visites à faire. Quand je parle de visite je parle évidemment de la ville. Visiter un peu l'endroit pour planter mes racines. Je viens de loin alors autant passer un coup d'oeil aux alentours.
Certes, c'est assez ennuyant, mais je peux peut-être trouver quelque chose d'intéressant. C'est même très probable. Malgré le mauvais temps qui à prit place dans le ciel, je suis dehors. Et dieu sait que je préfère le soleil éclatant que les nuages noirs annonçant un orage. Je crains en plus de cela la pluie. J'espère que je serais rentré avant. Oh sûrement, je ne vais pas traîner les pieds bien longtemps. Le temps de passer mon écharpe autours du coup et je suis partit. Marchant d'un pas assuré, lent, mon menton enfouit sous le tissu, je regarde de temps en temps à ma droite, puis à ma gauche, visitant les lieux d'un regard plein d'attention.
Je dois avouer que je ne vois pas beaucoup de personne, je suppose que c'est à cause du temps. Pourtant, certaines personnes n'ont pas peur de sortir alors qu'au milieu de la journée il fait déjà sombre. je ne me citerais pas, mais il y en a beaucoup. Personnellement, je ne vais pas gâcher une journée juste parce que "le bon dieu" a décidé de mettre des nuages dans le ciel.

D'ailleurs, après avoir marché quelques minutes, je me retrouve à l'entrée d'une grande place. C'est ici qu'il y a le plus de monde. Je pense que c'est par ici que les gens sont obligés de passer pour aller à un quelconque endroit. Et donc je serais l'un d'entre eux.
Après avoir haussé les épaules, je m'engage sur les pavés, m'introduisant dans la foule d'un pas silencieux. Foule est un bien grand mot. Il y a juste plus de monde que dans les simples rues. Ce que je dis "foule" est tout simplement un nombre de personnes aussi grand que ceux d'un marché par exemple. Je dois avouer que ceux-ci sont assez populaire. Mais je doute que les jeunes y viendront à l'avenir. Bon, ce n'est pas mon problème après tout.
Je suis obligé de bousculer quelques personnes, mais je n'oublie pas de m'excuser. La politesse commence à être oublié. C'est un fait, et on peut le voir dès l'instant où je ouvre ma bouche pour dire "veuillez m'excuser". Tout simplement parce que personne ne me répond. Je n'attends pas qu'on me dise la même chose, mais ça n'arrache pas la bouche de dire que ce n'est rien. Bref, encore des broutilles dont je n'ai que faire. C'est leur vie après tout. Un jour ils vont tombé sur quelqu'un de moins calme que moi et n'auront que ce qu'ils méritent.

Après quelques minutes à chercher le bout de ma route, j'arrive enfin au milieu de la grande place. Je ne m'attendais pas à trouver une statue du maire en personne avec une dédicace gravés dans le marbre avec des lettres en or. Et c'est ce que je ne trouve pas. A la place il se trouve une petite fontaine qui ne coule pas. Avec ce temps, c'est tout-à-fait compréhensible. Mais ce n'est pas parce que la pierre est sec que je ne vais pas m'asseoir un moment. J'évite tout de même de laisser le tissu qui cache mon kimono de glisser là-dedans. Je n'aimerais pas la retrouvé pleine de saleté.
Mes coudes sur mes genoux, je pose ma tête sur mes poings et je regarde passer la populations. Je ne me pose aucune question, je ne réfléchis à rien à part le nombres de personnes qui peuvent passer devant moi. Pourquoi je me soucierais d'un quelconque tourment qui me poursuit ? D'ailleurs je ne vois pas de quoi ça peut être.
Je ne vois qu'un simple pétale tomber lentement du ciel, tel une feuille de papier qu'un enfant aurait jeté par la fenêtre pour s'amuser. Je lève un bras au ciel pour la rattraper sur le dos de ma main.

Il n'y a pourtant pas d'arbre au milieu de la grande place. A moins que je l'ai manqué. Mais je ne suis pas aussi tête en l'air que cela. Un arbre, ça ne passe pas inaperçu aussi facilement. Alors peut-être que quelqu'un à laissé un petit arbuste sur le bord de sa fenêtre et que le vent à fait tomber sa dernière feuille. Dans ce cas, c'est une chance pour moi de récolter la dernière partit d'un être végétal. A moins que ce soit autres chose.
Je regarde au-dessus de mon épaule, à droite puis à gauche, avant de revenir à la foule. Je m'assure juste de ne pas être suivit. Je sais que ça peut être effrayant, mais je préfère vérifier. Je soupire et ferme les yeux. Une bien bel journée j'avais dis ? je me suis peut-être trompé finalement.
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Madara A. Roussanov

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MessageSujet: Re: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeLun 12 Nov - 21:31

_Pardon ! Pardon ! Stupide Madara-chan ! Elle n'as pas fait exprès ! Promis, pardon ! Elle courrais sans regarder!Oh !...désolée!

C'était ainsi que , debout au centre de la grande place, la jeune russe de l'académie pour jeunes possédants un certain nombre de capacités, s'excusait depuis une bonne minute, alors que le jeune homme qu'elle avait bousculé ne lui en voulait visiblement pas. Néanmoins, il la laissait faire, comme fasciné par l'expression sincère et passionnée de son visage de poupée de porcelaine. C'était vrais que c'était rare de nos jours, de voir une jeune personne aussi spontanée et prompte à se répandre en excuses. Certains diraient qu'elle en faisait trop. Elle ne le voyais pas de cette manière mais il n'était pas un secret pour personne que la jeune Estate était une personne particulière, qui à ce titre bénéficiait de passes-droit particuliers. Et tout le monde s'en contentait. Même ceux qui ne la connaissait pas. Et puis c'était moins douloureux de ne pas chercher à comprendre de quoi elle parlait, ce qu'elle désirais ou ce qu'elle ne voulais pas.

Finalement, elle arrêta de parler, comme elle le faisait souvent lorsque son attention était subitement détournée par une chose futile telle qu'une fleur ou un papillon sur lequel elle aurais malencontreusement posé le regard. Ça pouvait être, surprenant épatant et surtout éreintant de passer du temps avec la jeune fille et elle donnais de plus, l'impression de ne pas se rendre compte elle-même de son instabilité.

Madara semblât enfin prendre conscience de la météo et de la pluie qui menaçait, alors qu'elle ne portait qu'une robe de mousseline et de soie dans les tons rose pastel et blanc cassé lui laissant les bras et les jambes parfaitement nues, ainsi qu'une petite paire de mocassins roses pâles ornés de ravissants papillons. Elle n'avait pas cours en ce dimanche après midi, mais elle n'avait pas prévus de quitter les bâtiment de l'école. Finalement elle avait fui à une telle vitesse qu'elle n'avait pas eu le temps de saisir son gilet, abandonné sans doutes sur son lit. Elle allait encore se faire houspiller si elle tombait malade : comme si son petit corps fragile avait besoin de ça en ce moment.

Pourtant, lorsqu'elle s'était levée ce matin là, elle avait eu la chance de tomber sur Kazuki et elle avait passé une bonne demi-heure à lui raconter son rêve ô combien passionnant. Elle trouvais vraiment formidable que Kazuki ai encore après tout ce temps la capacité de la supporter alors qu'elle l'abreuvait de ses longs monologues insensés et décousus. Puis, elle avait rejoint l'une de ses amies pour discuter. Enfin, c'était surtout Madara qui parlait pendant que l'autre faisait habilement montre de ses pouvoirs sous le regard émerveillé de la slave. Elle avaient fini par aller manger, Madara se souvenait parfaitement du goût de sa mousse au chocolat. Elle avait faillis la prendre à la vanille mais au bout du compte se trouvait fière de son choix. Chocolat, c'était juste parfait. Il faudrait qu'elle en parle à Kazuki , plus tard, si elle avait encore la chance de le croiser aujourd'hui. C'était sans doutes parfaitement inutile pour le commun des mortel mais indispensable pour Madara. Elle-même n'aurait pas sus vous dire pour qu'elle raison il était nécessaire qu'elle en parle, mais elle le faisait. C'était tout et bien suffisant.

Ce n'était qu'après le repas, aux alentour de deux heures et quart de l'après-midi que les choses avaient pris une teinte moins rose pour Roussanov. En sautillant gaiement dans les couloirs, elle s'était retrouver nez à nez avec la seule personne qu'elle aurait préféré ne pas croiser avant une ou deux éternité.

Le problème n'était pas que Madara n'aimait pas Mariko par ce qu'en vérité, en dépit du fait que cette dernière se soit montrée particulièrement venimeuse à son encontre après que la russe ai décidé de rejoindre Kazuki plutôt que les Naught, elle l'aimait toujours. Mais plutôt que Mariko, elle, la haïssait profondément. Et comme elle se montrait souvent agressive et violente en présence de la demoiselle aux cheveux roses, La russe avait peur de devoir un jour riposter à ses attaques et la blesser. Et cette fois-ci ça c'était particulièrement mal présenté. La naught avait fait pleuvoir son pouvoir terrible sur la Estate. Mariko avait la capacité étrange de pouvoir faire sortir les os de son corps et de s'en servir comme projectile. Madara avait été touchée au bras mais ne d'en était pas soucié outre mesure. Elle avait l'habitude de pire et pas la moindre envie de donner à son ancienne amie le plaisir de la voir pleurer. Donc, lorsqu'elle avait sentis que la situation allais lui échapper et qu'elle risquait de se défendre Madara avait préféré prendre la fuite. Elle avait couru à perdre haleine-sans tenir gare de son cœur qui lui hurlait de le ménager-et avait fuis les couloirs, puis l'école. De cette manière elle était arrivée en trombe sur la grande place de la ville et avait bousculé le jeune inconnu.

Désormais son attention semblait captivée par un pétale de fleur, rose. Comme ses cheveux. Il tombait lentement, poussé par le vent, soumis à ses caprice. Alors elle s'éloigna du jeune homme qu'elle avait poussé pour suivre la progression dudit pétale. Elle le suivis silencieusement jusqu'à ce qu'une main le recueille doucement. Elle leva les yeux vers la personne à qui la main appartenait. Un homme, plus vieux qu'elle mais pas de beaucoup probablement. Elle lui donnais une vingtaine d'année. Rien n'y fit. Elle gonfla les joues, boudeuse, et croisa les bras.

_C'est pas juste ! Madara-chan l'avait vu avant! déclarât-elle, visiblement idignée.
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Kusaba Hanabi

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MessageSujet: Re: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeMar 13 Nov - 17:34

Le pétale ne bouge pas. Il est statique, dans le creux de ma main auquel le vent n'a aucun accès. Il ne s'envole pas pour reprendre sa liberté et finir par mourir comme toutes les choses dans la vie. Quelle soit banal ou non. Il ne peut pas, et même s'il avait une conscience une fois détache de sa tige, il ne pourrait pas partir. Mes doigts se referment lentement et avec précaution. Beaucoup de personne ne se soucient pas d'une chose aussi futile et petite qu'un pétale rose. La plupart se fiche même des arbres qui les créent. Alors il est tout à fait normal que je ne m'attende pas, une fois mon poings fermé sur le pétale, d'entendre quelqu'un me le réclamer. Avant tout, et surtout avant de me retourner pour apercevoir la personne ayant entamé la discussion avec moi, je me demande quel genre de personne pourrait réclamer une chose aussi infime et fragile. Une écologiste ? Ou bien une petite fille. Dans tout les cas, même ceux qui ne sont pas évoqués, cela ne peut être qu'une femme. La voix que j'ai entendu ne peut pas appartenir à quelqu'un d'autre, à part si ce dit homme a une voix étrangement féminine. Bref, qui que ce soit, je devrais peut-être me retourner pour lui répondre. Je prends sûrement trop de temps pour pivoter, ou bien juste me dresser sur mes longues jambes. La personne qui m'a adressé la parole doit sûrement s'impatienter, alors je ne vais plus trop tarder. Je n'aimerais pas avoir des ennuis juste parce que j'aime garder mon calme.

Je me retourne finalement et je remarque qu'une adolescente, les joues rondes, sûrement pour ce donné un air boudeur que les enfants s'amusent à faire lorsqu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent, se trouve pas loin de moi. Je hausse les sourcils, pas trop haut, assez surpris. Je décide de m'approcher, debout sur le bord de la fontaine, marchant avec calme vers elle, toujours le poings fermé. Ce n'est nullement un signe d'agression, ou même de colère, c'est seulement que je tiens quelque chose de spécial et je ne veux pas le perdre, sûrement parce que cette adolescente réclamait ce qui se trouvait justement dans ce poing fermé.
A cette fille, ou femme devrais-je dire, je n'en sais trop rien. Bref, je ne dirais pas qu'elle soit trop jeune, elle doit être à peine majeure, je ne sais pas. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je suis plus âgé qu'elle. Ce n'est pas pour cela que je me prend pour plus digne qu'elle, je ne fais qu'une supposition. Cela se trouve, elle est plus âgée que moi. Je ne peux pas me fier qu'au physique. Mais quelque chose me tracasse depuis qu'elle m'a adressé la parole, mais je ne vois pas trop. Qu'est-ce que j'aurais pu raté ?

Mais bien sûr, elle a parlé d'elle même à la troisième personne. Ce qui soit une marque de noblesse, soit qu'elle se prend pour la chef. Ou peut-être qu'elle ne parle pas correctement tout simplement. Un mystère que je dois éclaircir, pour que, si c’est la seconde hypothèse, je lui fasse rapidement ravalé ses grands airs. Mais je devrais y aller doucement, parce que si ce n'est pas le cas je risque de l'agresser pour rien. Alors, lui tendant le poing du côté où mes doigts se rejoignent, j'étire une fin sourire et je décide d'ouvrir la bouche;
Evidemment, comme je me demande toujours si elle se désigne volontairement et que je n'ai pas envie d'utiliser l'empathie pour m'aider à cela - j'aime quelque fois être normal, comme n'importe quel personne s'abandonnant sans même le savoir aux plaisirs simple de la "banalité" et dont, lors de mes tristes jours, j'envie. - , je me laisse aussi aller à ce petit jeux :

Oh ? Madara-chan voulait ce petit pétale n'est-ce pas ? J'ouvrit lentement ma main, le dit pétale ayant disparu. Toujours avec ce petit sourire malicieux, j'avance avec calme ma main et, claquant discrètement des doigts, je tire quelque chose de son oreille. Mais il est magique, alors ne le perds pas..

Je n'ai pas mentis au final, puisqu'il est vraiment magique maintenant. Un vieux tour de magie stupide, et je ne devrais pas faire ça à une adolescente. Je sais que ce n'est pas comme les enfants, ces jeunes en général savent déjà que la magie n'existe pas et se moquent facilement des gens qui essaye de combler les trous en faisant des petits numéros en ville. Enfin...En général j'ai bien dis. De toute façon c'était juste pour me divertir. Posé seul sur une fontaine n'est pas bien joyeux, bien que cela ne me dérange pas. Et puis, ce tour là est beaucoup plus facile quand on peut les contrôler ces dis pétales. Enfin, ils savent soigner, et je m'en sers continuellement.
Coincé entre mes doigts, celui-ci ne peut pas s'envoler, et je le tend à la dénommé Madara si je ne me trompe pas. C'est comme cela qu'elle s'était appelée et que je l'avais nommé. Alors j'espère pas mettre trompé. Normalement non. J'attends qu'elle le prenne, c'était ce qu'elle voulait non. Une fois qu'elle l'aurait capturé entre ses mains "d'experte" je retournerais m'asseoir sur le bord de la fontaine et me laisser envahir par un flot de penser.

Je commencerais à décrire n'importe quel personne qui passera devant moi, puis les immeubles, les moyens de transports, puis je retournerais enfin chez moi où je me ferais un bol de lait bien chaud. Mais il ne fait pas encore nuit. Et malgré que l'hiver ne se soit pas encore installé, il ne reste pas beaucoup d'heure de soleil. En cette période, à partir de six heure de l'après-midi, le soleil laisse place à un ciel étoilé et cause à la plupart des personne une certaine nostalgie. Enfin, c'est juste une pensée personnelle. En tout cas, j'étais dans ces cas là quand j'étais jeune. Je repensais tout le temps à ce qui aurait pu arriver si je ne vivais pas dans un orphelinat.
Mais ce n'est pas le moment de parler de ça. Je me pencherais sur ce sujet quand je serais vieux, mais je reprends le travail demain et je dois me reposer. Je ne vais pas partir maintenant, non, je dois encore occuper cette jeune adolescente qui, par un temps pareil, s'habille bien peu. D'ailleurs, c'est grâce à cela que je peux apercevoir la blessure à son bras. Et il est normal, selon moi, de faire ce que je dois faire. Mais tout d'abord, je m'écris presque, montrant mon "incroyable" capacité à faire des émotions que je ne ressens pas :

Mais vous êtes blessée ?! Venez, posez-vous ici dis-je en montrant l'un des rares recoin sec du bord de la fontaine, montrez-moi ça.

J'attends à présent qu'elle veuille bien se poser là où je lui ai demandé, ou bien qu'elle décide de ne pas accepter mon aide et je serais dans l'obligation de la soigner par, c’est peut-être un peu brutal comme mot personnellement mais je ne peux pas faire autrement, la force. Quand je dis cela c'est évidement contre son gré, je ne vais pas me jeter sur elle, l'attaché et la soignée.
Je n'attends juste que sa réponse. Une réponse qui déterminera enfin si je ne lui fais pas peur. On fait plus confiance à quelqu'un qui à l'air gentil et attendrit que quelqu'un de brute ou de timide. Malheureusement pour moi, je n'ai l'air ni gentil, ni attendrit, et encore moins brute. Je suis d'un calme exaspérant, c'est tout.
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Madara A. Roussanov

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MessageSujet: Re: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeSam 17 Nov - 19:27

Elle le regardait avec un calme incroyable pour la jeune fille. La seule personne en présence de qui elle se tenais aussi calme c'était son chef. Cet homme qui qu'il soit n'était pas son chef , mais elle le regardais comme hypnotisée par ses mouvements. Madara n'avais pas exactement la grâce d'une jeune femme de sa condition mais la mignonne princesse russe avait le charme enfantin qu'on les petites filles. Un air un peu boudeur, des faux caprices au bord des lèvres et des yeux brillant comme un feu de joie. Sa peau trop blanche, semblait presque transparente sous la faible luminosité de l'après-midi. Ses prunelles écarlates détaillèrent l'homme en kimono d'une manière on ne peu plus impudique pour un japonais mais que ne la gênais pas plus que ça. Un sourir ravi dégonflât ses joues lorsqu'il lui adressa la parole. Elle hocha positivement la tête avant de déclarer de sa petite voix chantante :
_ oui. Madara-chan le voulais. et elle contempla la main vide qu'on venais de lui tendre. Ses petits doigts attrapèrent vivement la main et elle l'inspecta comme si il avait pu cacher quoique se soit de dedans. La déception s'inscrivit sur son visage d'enfant heureuse et si elle s'était écouté elle aurai même pleuré. Elle leva ses yeux rouges, brillants de larmes qui ne coulaient pas, vers le jeune homme.

Un garçon qu'elle aimait aurait tout aussi bien pu la rejeter froidement après qu'elle lui ait fait une déclaration enflammée, la russe n'aurais pas eu le cœur plus douloureux qu'à cet instant. Elle était comme ça Madara ; elle accordait de l'importance à des choses insignifiantes et elle était fragile comme une enfant. Elle se désintéressait de choses douloureuses pour elle et semblait plus solide que le plus parfait des diamants. Lentement ses doigts lâchèrent la paume vide du japonais et tout aussi lentement elle laissa ses bras retomber le long de son petit corps frêle. Ses lèvres frémirent comme pour retenir des mots ou un sanglot. Elle était triste. Vraiment triste. Sa bouderie envolée, elle montrait à son vis-à-vis une autre de ses bizarreries. Madara était une fille trop simple et enfantine pour survivre dans le monde actuel.

Elle regardais le sourire de l'homme et pour une fois, elle, elle n'avais pas envie de rire. Pourtant elle ne fit rien. Elle ne bougea pas plus qu'elle ne parla. C'était comme si le temps c'était arrêté, comme si plus rien n'avait d'importance que ce silence étrange entre deux inconnus. Il glissa ses doigts derrière son oreille. Elle frémis. Il claqua des doigts et elle fit un légers bond, surprise, tirée de ses rêveries et regarda son beau brun lui tendre le pétale tant espéré. Il était la , il le tenait tendu entre ses doigts de cette même main qui avait été vide la minute d'avant. Elle l'attrapa doucement entre son pouce et son indexe avant de lever vers le prestidigitateur son visage de poupée. Visage qui s'était pâmé d'un bonheur sans nom. Il aurais pus lui décrocher la lune et les étoiles, son sourire n'aurais pas été plus beau que celui qu'elle lui offrait alors. Un pétale magique avait-il dit. Elle devais s'assurer de ne pas le perdre. Son visage gai s’agita d'un millier d'émotion jusqu'à l’émerveillement le plus sincère qui soit. Ses lèvres frémissantes s'entrouvrirent pour laisser fuir le plus beau des rires d'enfant. Elle ferma son petit point et le serra contre cœur.
_Madara-chan y fera très attention Magicien-sama. Promis. Madara-chan le gardera comme un trésor! ses joues se rosirent. Pas tant par ce qu'elle était gênée mais plutôt par ce qu'elle se sentait euphorique comme une puce. Elle sautillait sur place dans ses mocassins roses. Sa robe pâle gonflant un peu. Elle ressemblait à une petite meringue goutteuse et sucrée. Elle observa le soleil qui déchoyait lentement et son visage s’assombrit un peu. Elle ne dit pas à voix haute ce qu'elle pensait tout bas, à savoir qu'elle avait peur du noir en général. Sauf que pour l'heure elle était toute concentrée sur son magicien.
_ Est-ce que Magicien-sama m'apprendra... ? Madara-chan à toujours voulu savoir. Mais Papa n'as jamais voulu qu'elle apprenne. elle repris sa petite mine boudeuse. Ses joues se gonflèrent comme pour faire part de son mécontentement à son père qui n'était pas présent.

Le père de Madara avait toujours tenté comme il le pouvais de ménager sa fille adorée. Elle était fragile même si il ne semblait pas. Il ne voulais pas qu'elle s'éparpille plus que de raison, qu'elle se fatigue ou même qu'elle soit déçue de quoique se fut. Et il avait toujours trouvé que la magie serai juste un moyen d'enfermer son enfant fragile et naïve dans un monde à part. Elle n'avais pas le temps pour ça. Elle devais vivre. Autant qu'elle le pourrais. La russe eu un geste de surprise lorsqu'il remarqua sa blessure et lui demanda de s'asseoir et de le laisser regarder. Elle obtempéra avec le sourire, mais intérieurement elle se sentait mal. Elle le regarda avec une nouvelle tristesse dans les yeux, sans se départir de son visage éclairé de bonté et de joie.
_C'est pas grave. Madara-chan à l'habitude de bien pire. Ça ne lui fait pas mal. Demain tout ira bien. sa petite voix avait pris un ton résigné. Comme si elle avait abandonné toute chance de passer une journée normale et douce dans sa vie. Comme si elle acceptait parfaitement de n'avoir pas tiré le bon numéro au lotto de la vie.

Madara mit enfin le doigt sur ce qui l'attristait. L’attitude de cet homme …
_Vous pouvez appeler Madara-chan Ania. Tout le monde le fait. Sauf ceux qui ne l'aiment pas...vous ne me détestez pas, pas vrais.. ? Magicien-sama... elle serra ses doigts autour de la manche du kimono de l'homme, Magicien-sama n'est pas obligé. Madara-chan ne se fâchera pas si il ne lui souris pas. Madara-chan ne se fâchera pas si il est juste calme. Il n'est pas obligé de faire semblant avec moi.elle posa sa main sur la sienne et lui offris l'un de ces sourires très tendre dont elle avait le secret.
_ tout vas bien n'est- ce pas...? murmurât-elle, plus pour elle même que pour lui.
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Kusaba Hanabi

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MessageSujet: Re: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeDim 18 Nov - 14:37

C'est étrange dis donc. Pourquoi fait-elle cette tête ? Je n'ai fais que disparaître un pétale, en plus de cela il n'a pas disparu, il s'est juste envolé. Je me demande si elle n'est juste qu'un peu gamine, ce qui expliquerait aussi pourquoi elle parle d'elle à la troisième personne. C'est très clair maintenant.
Il n'y eu que quelques secondes entre le moment où je fait disparaître le pétale et celui où je le tire de son oreille, et rien qu'entre ces deux moments je comprends qu'elle tient beaucoup à avoir ce morceau de fleur. Et cela me surprend un peu, même si mon faux sourire ne bouge pas, mes sourcils ne se haussent pas, parce que ça devient de moins en moins fréquent de voir des personnes tenir autant à des choses insignifiante. Je me trompe peut-être, je ne peux pas savoir ça sans la connaitre, mais je pense qu'en faite elle est très sensible et que le moindre problème la ferait pleurer. Après peut-être que je me trompe, mais je vais éviter de ne pas être d'accord avec elle. Je ne voudrais pas faire pleurer cette adolescente qui me fait plus penser à une petite fille.

Je crois qu'elle n'a pas compris que ce n'était qu'un tour de passe passe. Et c'est le surnom qu'elle me donne qui me fait penser ça. Magicien-sama ? Je trouve ça rigolo, si j'avais le courage de rire. Je reste calme, je ne vois pas en quoi cela devrais me faire rire, bien que la situation en ferait ricaner quelques uns.
Je ne suis pas un magicien, d'ailleurs personne ne l'est. Cela n'existe pas. D'autres objecteront peut-être en disant que les dons dont une poignée de personne possèdent c'est de la magie, et bien à ceux-ci je répondrais sûrement que c'est loin d'être de la magie, mais plus un sens. Comme on sent, on voit, on entend et bien sûr on se protège. C'est comme ça que je vois la chose, mais cela ne veut pas dire que je vais proclamer haut et fort ce que je pense et frapper tout ceux qui ne sont pas d'accord.
En tout cas, le regard émerveillé et joyeux de Madara, n'est-ce pas ?, reviens très vite. Elle est même surexcitée.

Je crois bien qu'elle serait capable de se jeter à l'eau sous la pluie tellement à l'air heureuse. Mais bon tant que ça dur. C'est un petit plaisir je suppose, même si je pourrais en douter.
Mais lorsqu'elle me demande de lui apprendre, je reste perplexe, enfin, ça ne se voit pas évidemment, mais je ne sais pas quoi lui répondre. C'est vrai quoi, c'est une question un peu délicate sachant que je ne sais comment lui apprendre. Je soupire et je hoche finalement la tête. Je ne sais pas si c'est le genre de mensonge que font les parents quand ils ne veulent pas faire quelque chose demandé par leur enfant, ou bien un vrai oui, un peu hésitant parce que je ne sais pas comment lui apprendre. Je ne sais pas si je vais faire vraiment ce qu'elle me demande, ou si je vais essayer de détourner la discussion jusqu'à ce que le temps où nous devons nous séparer arrive. Je crois que je vais plutôt tenter de lui montrer.
En tout cas, si son père n'a pas voulu lui montrer, c'était peut-être parce qu'il n'avait pas le temps ou une autre de ces excuses inutiles. Mais ce n'est sûrement parce que c'était trop dur. Enfin, je ne pense pas.

Je dois dire que je suis assez satisfait de son attitude. Lorsque je lui demande de venir s'asseoir sur la fontaine, elle s'exécute. Sans broncher. Je pensais qu'elle allait montrer un peu de peur, ou de timidité, ou même encore partir en courant, mais non. Par contre, elle reprend son regard triste, que je ne vois que d'un oeil, plus concentré sur la blessure.
Elle dit avoir l'habitude ? Rien que ça je fronce légèrement les sourcils. Une habitude, ce serait plus jouer à la marelle le soir, aller dans sa chambre tout les mardi à 8h pour regarder une série, ou passer son temps à rêver, et même faire du sport le samedi après-midi juste après mangé. Mais se faire blesser, il n'est pas question d'être une habitude. Et sa voix me fait encore plus pensé qu'elle veut avoir raison de ce côté là.
Evidemment, j'ai perdu mon sourire, je suis redevenu "moi-même" allons dire.
Je regarde la blessure d'un oeil avertit et surtout professionnel. Je pense que dans ces moments là, le fait que je sache soigner, parce que la blessure n'est pas superficiel. Ça saigne. C'est grave, mieux vaut se le dire, mais heureusement que j'ai un certain dos pour l'aider.

Mais avant que je puisse faire quoique ce soit, elle prend la parole. Et je dois dire que ça m'étonne qu'elle ait découvert ça toute seule. elle a découvert que je ne souris pas vraiment, et je me demande comment elle a fait alors que je sais très bien faire semblant. Enfin je crois...Personne ne m'a dit le contraire. De toute façon, qu'est-ce que ça m'importe. Le pire, pour moi, c'est qu'elle commence à expliquer que ceux qui l'appelle Madara-chan sont ceux qui ne l'aime pas, et que je dois l'appeler Ania. Mais en plus elle me demande, comme pour s'en assurer, si je ne la déteste pas. Je sais que je viens de la rencontrer et je ne peux pas me baser sur ça, mais je hoche immédiatement la tête.
Elle dit ensuite qu'elle ne sera pas fâché si je ne souris pas. Si je reste comme je suis. Je soupire et dis, tâtant un peu sa blessure pour monter mon "diagnostique."

Très bien Ania. Dis-je d'une voix calme. Ta blessure est assez grave, mais ne t'inquiète pas, je peux m'en occuper.

Je ferme ensuite les yeux, me concentrant. Je sais que je n'ai pas besoin du calme parfait sinon ça va m'exploser à la figure, non, mais je préfère le silence. Et je commence à me mettre en marche.
Une farandole de pétale commence à nous entourer, pour finalement se déposer les unes après les autres sur la blessure, virant du blanc au rouge plus ou moins vite. Puis, dans un courant d'air, ils repartirent, disparaissant au loin.

Et voilà, comme neuf.

Enfin, elle. Mais moi, sous mon kimono, j'ai une blessure au bras à présent.
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Madara A. Roussanov

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MessageSujet: Re: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeVen 23 Nov - 10:05

Elle le laissait regarder sa blessure. Tant par ce que Madara aimait bien qu'on s'occupe d'elle que par ce que visiblement cet homme avait vraiment envie de l'aider. De manière générale, on aidait pas Madara. Elle se mettait dans de sales situation mais se débrouillait pour s'en sortir toute seule. Elle ne voulait pas donner de problèmes aux autres. Elle aimais bien aussi faire en sorte que ce qu'il se produisait n'arrive jamais aux oreille de gens susceptible de s'inquiéter pour elle. Pendant que le magicien observait la blessure la jeune fille laissait ses pieds battre la mesure d'une musique connue d'elle seule. Son visage doux avait pris cette moue rêveuse et pensive qu'on les tout petit enfants. Ses paupières clignant de tempe en temps sur ses prunelles écarlates et profonde comme un puits sans fond.

Le vent souleva un peu ses longs cheveux d'un rose très pâle, presque blanc. Elle aimait bien ses cheveux Madara. Qu'ils soient naturellement blanc ou quelque soit la couleur qu'elle choisissait de leur faire prendre. Elle les aimaient bien par ce qu'il donnaient le ton de son humeur. Une couleur à la fois pâle et douce, et acidulée. Elle était comme ça Ania. D'une douceur monstrueuse presque terrifiante et d'une bonne humeur surprenante. Quand il repensait la jeune russe se demandait à quel moment de sa vie elle avait bien pus emmagasiner autant de bonheur. Elle n'avait eu une enfance triste, mais elle n'avait été particulièrement heureuse non plus. Elle n'avait aucune raison d'être triste dans la mesure ou elle avait toujours vécu dans l'opulence et le luxe. Dans le mesure ou elle n'avait jamais été maltraitée ni par ses parents ni par aucune autre tierce personne. Mais parallèlement d'autre genre de manque avaient bercée toute son existence ; l'absence de sa père, celle de son père, la présence de personne juste envieux de s'attirer les grâces de la famille Roussanov, Anhika ou encore l'annonce de sa mort prochaine...même si elle n'avait pas été particulièrement triste de savoir qu'elle allait mourir, Madara était rongée en dedans par une tout autre culpabilité. Rongée aussi par tout l'amour et la tendresse qu'elle avait en elle et qu'elle ne pourrais jamais donner.

Elle était peu être juste née pour donner de la tendresse et de l'espoir aux autres. Ses yeux s'illuminèrent. Cette réponse semblât lui convenir parfaitement. Elle était la pour tout ceux qui ne rêvaient plus, tout ceux qui ne souriaient pas, tout ces gens malheureux. Un petit gloussement lui échappa alors qu'elle reportait toute son attention vers l'homme qui c'était tu après l'avoir appeler par ce diminutif qu'elle aimait tant. Il disait sa blessure grave et d'un geste doux de l'indexe la jeune fille désigna les petites cicatrices sur la peau pâle de ses bras. Trace de son dernier passage à l'infirmerie. Elle avait été tellement blessée ce jour là. Elle avait perdu tellement de sang. Et puis elle regarda l'homme se concentrer sur sa blessure. Dans un silence quasi religieux elle regarda des pétale de fleur les entourer avant de se poser sur sa blessure. La douleur disparu avec eux. Elle était guérie.

Elle ne s'était pas attendu à ça. Pas en dehors de l'école. Elle s'écarta un peu de lui, fronça les sourcil un court instant avant de se mettre debout sur le bord de la fontaine.
_Magicien-sama est vraiment doué hein...? elle ris un peu.Si il veux bien Ania vas lui montrer quelque chose. Mais c'est un secret. Il faut pas le répéter. En ce moment Ania n'as plus trop le droit de faire ce genre de chose. C'est pas très bon pour sa santé. confiât-elle. Elle chercha des yeux la personne idéale.

Elle écarta mentalement les enfants qui jouaient sur la place, elle ne pensa pas non plus aux commerçant ni aux simples passants. Et puis elle tombât sur ce qu'elle cherchait. Un homme adulte d'un quarantaine d'année qui grondait un adolescent. Il criait vraiment fort et Madara attrapa doucement la main de son soigneur pour lui demandé de regarde avec attention. Elle lui montra l'homme, et expira lentement. « Tsvety » elle murmura tout doucement. Elle aimait prononcer les mots en russe. Ceci dit cette fois c'était différent. Elle se mit à chantonner doucement une petite comptine dont les paroles étaient russes. Une chansonnette au rythme dansant. Sa petite voix avait disparu. Comme pour rappeler que Madara , en Russie avait été promise à une grande carrière dans l'opéra et la musique comme sa mère avant elle. Des fenêtres alentours, des fleuristes...de partout des pétales de fleur semblaient répondre à son appel. Ils étaient là de toutes les couleurs. Ils tournèrent autour de l'homme qu'elle avait montré du doigt. L'un se se posa sur son front, deux sur ses mains cependant que les autres tournaient encore. Et l'homme poussa un cris surpris. Comment l'adolescent d'ailleurs. Son corps cessa de répondre aux invective violentes de son propriétaire.

Il entama en plein centre de la place publique le début de ce qui semblait être une danse traditionnelle Russe. Seule. Bien vite il cessa de se défendre, enivrer sans le savoir par les pétales de Madara. Elle chantait toujours, et lui dansait encore. Son sourire à elle s'agrandissait au fur et à mesure que les gens venaient regarder l'étrange spectacle. Elle jeta un coup d'oeil au son compagnon avant de s'arrêter de chanter. Aussitôt l'homme arrêta de se mouvoir. Les pétales retombèrent au sol. Il tomba à genoux, essoufflé. Elle devina son crâne lourd et un peu douloureux, comme s'il avait trop bus.
_Madara-chan aussi sait faire ! Les parents de Madara-chan disent que c'est un don du ciel. Mais moi...moi je crois que je suis juste une... elle ne finit pas sa phrase. Elle regarda fixement le brun. Avec un regain de sérieux , un peu inquiétant.
_Est-ce que les pouvoirs de Magicien-sama le font souffrir. ? Certain de ceux de Madara-chan lui font vraiment mal. Et dans son école aussi, il y en à qui...qui souffrent très fort à cause de leurs dons...Magicien-sama vas bien... ? Sinon...sinon Madara-chan est désolée! elle s'inclina profondément comme si ça pouvais changer quelque chose à la situation.
_Stupide Madara-chan ! Elle n'aurais jamais du ! Pourquoi elle ne réfléchis pas.. ? Oh..pardon ! Pardon!
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Kusaba Hanabi

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MessageSujet: Re: Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov]   Apogée à la grande place [PV : Madara A. Roussanov] Icon_minitimeMar 27 Nov - 15:31

Et voilà, je ne peux vraiment pas m'en empêcher. J'ai beau tenir discrètement mon bras, la blessure est toujours là. Je ne sais pas pourquoi il faut que ça revienne sur moi, mais ce que je sais c'est que je ne sais pas du tout contrôle mon envie d'utiliser ce pouvoir. J'ai beau être un jardinier, je ne résiste jamais à la tentation de soigner quelqu'un. Que ce soit un homme, une femme, un enfant ou même un animal. Et le pire c'est que je ne sais pas comment l'expliquer. La vue du sang, même en abondance ne me gêne absolument pas, je n'ai pas le soucis de savoir si l'humanité se porte bien ni encore parce que j'ai été battu pendant mon enfance. Et il est évident que je ne l'ai pas été. J'ai à peine connu mon père alors voilà.
Mais ce n'est pas de ça que je parle. Je veux dire que c'est assez embêtant d'avoir des cicatrice pendant, environ un mois pour une blessure qu'une autre personne s'est faite. Bon, ce n'est pas très grave aujourd'hui parce que je suis tombé sur une adolescente à peut prêt innocente. Mais quand je m'imagine capable d'aller soigner un meurtrier juste parce que je m'y sens obligé, c'est assez glauque.
Certes, je ne peux pas savoir si cette Ania a fait quelque chose de mal dans sa vie qui est impardonnable ou un autre truc dans le genre, mais je ne pense pas qu'elle me parlerait comme ça si elle avait un acte à se reprocher.

Cela n'empêche que je détourne quand même le regard après que les pétales se soient envolés, les regardant virevolter dans le vent, libres. Je suis du regard leur majestueuse danse au gré de la brise d'un mauvais temps. Il ne disparaissent pas comme un oiseaux volant vers le soleil, ou vers un endroit plus chaleureux qu'ici. Non, ils tombent juste lentement au milieu de la place, la poignée de personne y étant n'y faisant bien malheureusement pas attention.
Ah, ils n'ont donc plus aucun respect pour les beautés de la vie. Cette pensée me pousse à fermer les yeux et pousser un léger soupire. En quoi cela leur ferait perdre du temps ? Regarder quelque d'aussi beau qu'un pétale d'un rouge éclatant et de penser à tout et n'importe quoi, pour moi cela est un des petits plaisirs de la vie qu'on se laisse de moins en moins. Après, on peut penser différemment. La jeune adolescente peut ne pas être d'accord avec moi, quoique, avec l'enthousiasme qu'elle avait lorsqu'elle m'a demandé de lui rendre, je pense que nos pensées se ressemblent un peu.

Je retiens une grimace de douleur. Je ne suis vraiment pas résistant. Ça pique, c'est affreux. Au départ, je pensais qu'en grandissant je deviendrais plus insensible à la douleur. Et c'est ce qui c'est passé, mais pas comme je le voulais. A présent, j'ai aussi mal que quand j'étais gosse, sauf que comme j'ai abandonné mes expressions de visage dans la forêt, je donne l'impression que je ne ressent rien. Mais si j'étais aussi gemiard qu'un enfant, je pourrais en crier.
Mais il n'en est pas. Je déteste faire du bruit pour rien. Et surtout pour une petite blessure que je veux garder secrète. Le calme est souvent un bon moyen de soigner. Il faudrait que j'essaye un jour, au lieux de transférer une entaille d'un blessé à mon corps. On me prendra sûrement pour un fou si je demande à un blessé de se taire et de laisser le silence le soigner. Alors je vais finalement éviter.
Et d'un seul coup, j'entends à nouveau une voix s'adresser à moi, alors mon regard se pose sur Ania pour entendre le compliment qu'elle me fait. Je détourne le regard à nouveau, n'appréciant presque pas celui-ci.

Mais elle décide de me montrer ce qu'elle aussi est capable de faire. Je suis bien enthousiasmé, intérieurement, mais dès qu'elle me dit que c'est dangereux pour sa santé, je pose ma main sur son épaule. Je ne sais pas ce qui me prend de dire ça, si c'est pour éviter qu'elle ne soit blessé, ou bien que ce soit moi dans un autre cas que reçoive un blessure, mais je lui chuchote quand même : Tu ne devrais pas. Tu vas te faire du mal.
Mais je ne pense pas qu'elle met entendu parce que j'aperçoit quelques pétales se rassembler vers un homme en train de faire la moral à un autre adolescent. Je sens même un pétale de rose s'échapper de ma manche pour aller rejoindre les autres. Et dès qu'Ania se met à chanter, l'homme commence à danser. C'est assez amusant dans un sens, surtout pour l'adolescent qui était dans de mauvais draps. Mais je reste de marbre, admirant le pouvoir de la jeune femme.
Peu de temps après, tout s'arrête.

Je repose mon regard sur son visage pour écouter ce qu'elle a à dire. Et étrangement, je me rends compte que ses parents pensaient la même choses que la plupart des gens possédant ce genre de pouvoir en sachant s'en servir. Malheureusement, elle ne fini pas sa phrase, et j'en suis déçu puisqu'elle avait piqué ma curiosité. Je veux savoir ce qu'elle en pense de cela, si nous partageons le même point de vue.
Mais son humeur change d'un seul coup, à ma grande surprise qui ne s'affiche pas sur mon visage, pour un sérieux vraiment étrange. Elle me demande si mes pouvoirs me blessent, et commence à raconter qu'elle aussi peut se blesser en utilisant un pouvoir, et que beaucoup de personne dans l'établissement sont dans le même cas. Et forcement, elle commence à s'excuser, répétant tout le temps la même chose en faisant des petites courbettes. Je soupire et détourne le regard.
C'est gênant, j'ai l'impression d'être quelqu'un de méchant. Comme si, je l'avais puni d'un truc insignifiant. Mais je ne préfère rien dire, je préfère lui montrer.

Ce n'est pas très "classe" de faire ça au milieu de la rue, mais si je veux qu'elle arrête de se sentir coupable, je n'ai pas le choix. Je remonte lentement la manche de mon kimono en faisant, tout d'abord, découvrir une trace rouge tout le long de mon avant bras, pour finalement faire découvrir la blessure que je lui ai soigné. Au même endroit, avec les mêmes détails. Exactement la même choses. Puis finalement, je laisse rapidement la manche retomber et je soupire à nouveau.

Ne t'inquiète pas...Commençais-je avec une certaine froideur "normale" dans ma voix" Ce serait plutôt de ma faute. Je ne peux pas m'empêcher de soigner les gens. En plus, c'était vraiment triste de te voir blesser comme ça. En passant, tu a parlé d'une école, est-ce que tu pourrais m'y conduire ?

Mais d'un seul coup, à peine eu-je le temps de terminer ma phrase, je tourne la tête vers une ruelle, entendant une poubelle tomber sur le sol. Qu'est-ce que c'était ? Sûrement un chat. me dis-je pour me persuader que ce n'était pas quelque chose d'autre. Ou plutôt...Quelqu'un d'autre.
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